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EN 17199-4 Indice d’empoussièrement et nanoparticules

La législation européenne récente a attiré une attention considérable sur l’exposition sur le lieu de travail et sur les mesures de l’indice de poussiéreux liées aux matériaux contenant des nanoparticules. En conséquence, l’ECHA et REACH exigent de plus en plus d’informations sur l’empoussièrement des matériaux qui contiennent (potentiellement) des nanomatériaux : l’indice d’empoussièrement. Non seulement des informations sur les particules de poussière en suspension dans l’air dont le diamètre aérodynamique est inférieur à 10 micromètres sont nécessaires, mais dans de nombreux cas, des informations quantitatives sur la présence de nanoparticules dans les fractions de poussière sont également requises.

Les précédentes mesures du potentiel d’empoussièrement, comme la méthodologie Heubach (DIN 55992) et la méthodologie EN 15051-2 Tambour rotatif et EN 15051-3 Goutte continue, se concentraient principalement sur les particules de poussière en suspension dans l’air de l’ordre du micromètre.

La norme EN 17199-4 décrit la méthodologie dite du petit tambour rotatif. Cette installation de mesure est équipée d’un petit cyclone pour collecter la fraction respirable des particules de poussière en suspension dans l’air et des capteurs nano dédiés sont utilisés pour obtenir des informations sur la présence de nanoparticules dans la poussière en suspension dans l’air libérée. À cette fin, un compteur de particules de condensation (CPC) et un impacteur électrique à basse pression (ELPI ou MOUDI) sont inclus dans l’installation. Le compteur de particules de condensation fournit des informations quantitatives sur la concentration en nombre de nanoparticules. L’impacteur électrique à basse pression fournit des informations sur la distribution de la taille des nanoparticules en fonction du nombre, moyennée dans le temps. La fraction respirable est collectée via un cyclone et le pourcentage pondéral de particules dont le diamètre aérodynamique est inférieur à 10 micromètres est déterminé par gravimétrie.

De cette façon, en un seul montage, on peut obtenir des informations sur la fraction de poussière basée sur les micromètres et la contribution des nanoparticules à la fraction de poussière en suspension dans l’air.